Ecole
Maternelle
et
Ecole Primaire
Maternelle
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Elémentaire
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Site Internet de l'école primaire
Historique des écoles
Mots du maire
sur l'Ecole Maternelle : septembre
83
; octobre 91 ; octobre 97.
Mots du maire
sur l'Ecole primaire : septembre
84
; mars 86 ; octobre 86 ; octobre 91 ; octobre 97
Mots du maire
sur la jeunesse : octobre
96
; mars 97 ; octobre 98 ; décembre 98 ; avril 00
Le premier instituteur Ce n'est que le 1er octobre 1837 que fut nommé le premier instituteur de Pruniers. Il s'appelait Monsieur Raimbourg. C'était le curé du village. Par tradition, le curé assurait déjà cette fonction depuis longtemps, auprès d'une poignée d'enfants dont les parents reconnaissaient le caractère fondamental de l'instruction. Mais à partir de cette date, la place du curé en tant qu'enseignant devenait officielle en même temps qu'était publiquement reconnue la nécessité de l'enseignement.
Des problèmes de mise en place Dès lors, tout ce qui
touche à l'école allait devenir autant d'objets de
discussions au sein des conseils municipaux successifs
puisque c'est aux communes qu'incombaient désormais les
charges inhérentes à l'éducation des enfants.
La construction de la première école C'est en 1857 que la
commune envisagea la construction d'une "Maison d'école"
pour les deux sexes, servant en même temps de mairie. Le
coût en était de 6 654,35 Francs.
La première institutrice En octobre 1859, le curé-instituteur
Charles Gaujard décéda à son tour.
L'ouverture de l'école-mairie-maison La commune souffrait d'un
grave manque d'argent. Pour faire face à toutes ces dépenses,
le Conseil augmenta les impôts et décida de fixer à 1,50
F par mois et par enfant la rétribution à payer pour
les parents des écoliers.
Les effectifs A partir de 1871, l'école
de Pruniers fut dirigée par soeur Marie Saint-Raymond. A
cette date, les enfants étaient déjà trop nombreux par
rapport à la grandeur de la salle de classe.
La fin de la mixité Dans de telles conditions, la vie de l'institutrice autant que celle des enfants eux-mêmes devenait impossible. Le Conseil Municipal annonça alors l'impérieuse nécessité d'adjoindre une deuxième institutrice évoquant qu'une "pareille agglomération d'élèves des deux sexes, dans une même salle, sous la direction d'une seule personne, compromet les résultats de l'enseignement" et "qu'au terme de la loi, une école mixte comptant plus de quarante élèves ne peut être confiée à une femme et que la commune de Pruniers ayant plus de 500 habitants est tenue d'avoir une école de garçons et une école de filles".
Une école laïque ou religieuse ? Alors se posa la question
de savoir si la direction de l'école devait être confiée
à un instituteur laïque ou à une institution
religieuse.
La gratuité En dépit de la loi qui
instituait l'enseignement obligatoire, laïque et
gratuit, l'école restait payante. Dans la commune, s'élevaient
des réclamations sur ce sujet. La gratuité était
accordée aux élèves indigents mais eulement pour deux
années scolaires. Puis ils étaient renvoyés pour faire
place à d'autres élèves indigents. Pour mettre fin à ces réclamations, le Maire invita donc ses conseillers à voter une imposition extraordinaire et demanda au Ministère de l'Instruction Publique un secours annuel. Cette proposition mettra beaucoup de temps pour aboutir jusqu'au jour du 15 février 1880, où le Maire donna lecture d'un arrêté préfectoral et d'une lettre du sous-préfet qui annonçaient que la commune de Pruniers jouirait, désormais, pour ses écoles, de la gratuité absolue de l'instruction publique avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 1880.
Coopérative scolaire En 1882 (le 7 février) l'instituteur supplia le Maire de bien vouloir soumettre au Conseil le principe de la création d'une caisse des écoles. En exprimant le vif regret de ne pas pouvoir faire d'avantage, le Conseil accepta d'investir à cet effet la somme de 100 Francs qu'il inscrivit sur deux articles afin de bénéficier des subventions de l'Etat, ce qui ne pouvait être le cas sous l'appellation de "entretien de la bibliothèque scolaire" dont la gestion ne pouvait être que du ressort de la commune.
L'école des filles En 1881, trouvant l'école
décidément trop exiguë pour y loger tous les élèves,
l'inspecteur primaire avait encouragé la commune à en
faire construire une deuxième. Ainsi y aurait-il une école
pour les garçons (déjà construite face à l'église)
et une école pour les filles à laquelle il serait
possible d'adjoindre une classe
enfantine. Le Conseil accepta
d'acheter pour 1 400 Francs un terrain de 140 ares situé
"sur la rive droite de la route allant de Pruniers
à Muré appartenant à M. Gourdet.
L'école de la Miltière Dès le mois d'aoôt 1882,
le préfet demanda à la commune de construire également
une école primaire au hameau de la Jaudraie. L'idée ne
retint pas l'intérêt des conseillers. Dans un premier
temps, ils donnèrent leur accord pour cette construction
à condition qu'ils n'aient à payer que le prix du
terrain. Finalement, il fut décider de construire une école
rurale non pas à la Jaudraie mais au hameau de la Miltière,
car "cet emplacement qui longe
la route de Romorantin à Gy est mieux situé au centre
de la région et permet de desservir toutes les fermes et
maisons isolées dans un rayon de deux kilomètres".
Pruniers disposait alors de trois écoles publiques dont l'effectif, en 1888, se répartissait ainsi
Ecole laïque et école privée En 1887, sous la pression
du préfet, le Conseil dut prendre position sur la
question d'un enseignement dispensé par des instituteurs
laïques ou par des religieuses qui assuraient, par
ailleurs, les fonctions d'infirmières au service des
indigents.
L'apprentissage militaire En mai 1907, M. André
Gourdet, Maire, reçut une lettre du ministère des armées
annonçant que les communes étaient conviées à aider
leurs instructeurs à organiser pour les garçons, des
"exercices de tir introduits
dans les programmes des écoles élémentaires".
Une deuxième classe de Garçons Au début su siècle, Pruniers comptait 1054 habitants. Il fallut envisager la constrution d'une seconde classe dans l'école des garçons. Pour faire face à cette dépense, à la veille de la Grande Guerre, Pruniers contracta un nouvel emprunt de 5 335 Francs sur trente ans et décida une nouvelle augmentation des impôts de 5,75 %. Un second instituteur fut nommé. Il était marié. Le couple occupa un logement de fonction dans l'école des filles.
Pendant 39-45 M. Simon, instituteur
titulaire, directeur de l'école des Garçons, était
prisonnier de guerre. Un remplaçant fut donc nommé. Ce
fut M. Robin, âgé de 24 ans, qui venait d'épouser à
Bourré Mlle Giet, originaire de Marmagne. Avec M. Robin
exerçait également M. Derouet qui était le fils du
percepteur de Romorantin. Celui-ci fut rapidement remplacé
par Mlle Jacqueline Auger, également native de Pruniers.
Mlle Auger était chargée des petites classes et M.
Robin des Cours Moyens et de la classe préparatoire à
l'examen du Certificat d'Etudes Primaires.
Après 39-45 Avant la fin de la guerre
le Conseil Municipal s'inquièta de trouver pour les
enfants des écoles un terrain de sport.
L'arrivée de l'audiovisuel En 1952, les écoles de Pruniers entrèrent dans le monde de l'audiovisuel. Elles furent dotées d'un appareil de projection d'images fixes, d'un phonographe et de disques scolaires.
Modernisation des locaux scolaires en 1979 Au cours des vacances scolaires de 1979, le chauffage a été installé dans toutes les classes. Les sols ont été refaits et une quatrième classe primaire a été construite dans l'ancienne cantine. La cantine municipale a été installée dans les nouveaux locaux annexes de la salle des fêtes où un matériel neuf y a été installé. Le programme de rénovation des autres classes existantes, concernant l'isolation et l'acoustique a été accepté par le Conseil Municipal et a été réalisé l'été suivant.
En 1981, le Conseil Municipal de l'époque avait aménagé trois classes et une salle de jeux. Les opérations ont été multiples car elles comportaient la démolition des anciens sanitaires et la construction de nouveaux plus fonctionnels, la réfection des enduits extérieurs et de la toiture, ainsi que la pose de grandes baies vitrées rendant bien agréable les lieux d'études. Le coût de ces importants travaux s'est élevé à 450 000 F.
La construction du nouveau
restaurant scolaire et des nouveaux locaux de l'école
primaire eurent lieu en 1997 pour un investissement
d'environ 5 millions de francs. L'ensemble des opérations
a été confié à M. Cailleaudeau, architecte qui avait
déjà dirigé l'opération de rénovation du Centre
bourg. Heureusement pour les contribuables prunellois, la
dépense communale avait été atténuée par deux
subventions publiques : 930.000 francs du Conseil Général
et 400 000 francs de l'Etat dans le cadre de la dotation
globale d'équipement pour la cantine scolaire.
Projet de construction de l'école maternelle en 1980 L'accroissement du
nombre d'enfants que la commune a dû accueillir en
maternelle et dans les classes primaires a été un évènement
qui a réjouit la commune, sans lui faire oublier ses
devoirs. C'est en 1982 que
Monsieur Michel Crépeau, ministre de l'Environnement,
inaugura la nouvelle école maternelle de Pruniers-en-Sologne.
De nombreuses personnalités ont assisté à cette
manifestation, notamment Madame Chassagne, commissaire de
la République et des représentants de la République,
de l'Education Nationale, tous reçu par Monsieur
Bourgait, Maire de l'époque. La population de Pruniers
était aussi présente avec ses plus dignes représentants
: la Confrérie des gouteux d'Boudin, la musique de L'Espérance
et des Prunelloises en costume traditionnel. Etaient
aussi présents Monsieur Loustau, Président du Conseil Général,
Madame Reimeringer, commissaire adjoint de la République,
Monsieur Mortelette, Député, Monsieur Thyraud, Sénateur-Maire
de Romorantin, Monsieur Beaupetit, Sénateur-Maire de
Montoire, Monsieur Gigaud, Conseiller Général du Canton...
L'arrivée de l'informatique La salle informatique
inaugurée le 9 novembre 1999 par Jean-Marie Bisson,
Conseiller général et Maire de Pruniers en Sologne, en
présence de plusieurs conseillers, des professeurs des
écoles et de représentants de l'Education Nationale, se
veut d'abord être un outil pédagogique au service des
enfants scolarisés de la commune. Répondant concrètement
aux discours sur "l'égalité des chances",
cette salle ouverte à tous, comble les différences
entre les familles détentrices d'un ordinateur et celles
pour qui cet investissement est impossible.
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