Ecole Maternelle
et
Ecole Primaire

 

Maternelle Jules Ferry
Place Pierre Mendès-France
Tél : 02 54 96 62 60
Directrice : Nathalie Combarelle
  Elémentaire Victor Hugo
Place Pierre Mendès-France
Tél : 02 54 96 61 19
Directrice : Madame Tillier

Site Internet de l'école primaire
Historique des écoles
Mots du maire sur l'Ecole Maternelle : septembre 83 ; octobre 91 ; octobre 97.
Mots du maire sur l'Ecole primaire : septembre 84 ; mars 86 ; octobre 86 ; octobre 91 ; octobre 97
Mots du maire sur la jeunesse : octobre 96 ; mars 97 ; octobre 98 ; décembre 98 ; avril 00

Le premier instituteur

Ce n'est que le 1er octobre 1837 que fut nommé le premier instituteur de Pruniers. Il s'appelait Monsieur Raimbourg. C'était le curé du village. Par tradition, le curé assurait déjà cette fonction depuis longtemps, auprès d'une poignée d'enfants dont les parents reconnaissaient le caractère fondamental de l'instruction. Mais à partir de cette date, la place du curé en tant qu'enseignant devenait officielle en même temps qu'était publiquement reconnue la nécessité de l'enseignement.

 

Des problèmes de mise en place

Dès lors, tout ce qui touche à l'école allait devenir autant d'objets de discussions au sein des conseils municipaux successifs puisque c'est aux communes qu'incombaient désormais les charges inhérentes à l'éducation des enfants.
La mise en place d'un système éducatif sur Pruniers ne fut pas chose facile.
La commune ne disposait d'aucun local pouvant faire office d'école. Elle ne disposait même pas des moyens suffisants pour s'offrir les deux tables, les deux bancs et le poële qui en constituaient pourtant le matériel de base indispensable. L'école se faisait à la maison paroissiale.
Elle dut solliciter auprès de la préfecture une allocation de 97,50 Francs pour acheter ce matériel (à cette époque le kg de pain valait 30 centimes. Pour sa part, l'instituteur recevait alors une somme annuelle de 520 Francs (soit 400 Francs de traitement et 120 Francs d'indemnité logement) payés à parts égales par la commune et par l'Etat.

 

La construction de la première école

C'est en 1857 que la commune envisagea la construction d'une "Maison d'école" pour les deux sexes, servant en même temps de mairie. Le coût en était de 6 654,35 Francs.
En ce temps là, le Conseil Municipal était composé de conseillers municipaux élus mais également des "
plus gros contribuables de la commune". C'est cette assemblée qui prenait les délibérations nécessaires au fonctionnement des affaires communales. C'est donc cette assemblée qui, à l'unanimité, approuva le devis. Cette décision eut pour conséquence une augmentation de 15 % sur les quatre taxes communales que les contribuables devaient alors s'acquitter.
En 1858, M. le curé Raimbourg décéda. Il fut aussitôt remplacé par son successeur, le curé Charles Gaujard qui continua de recevoir les élèves dans la maison paroissiale en attendant que "la Maison d'école" soit construite. Mais restait la question du terrain. Le Conseil décida, à l'unanimité, d'acheter le terrain situé "
vi-à-vis des grandes portes de l'église, de l'autre côté de la route qui mène au pont".
Ce terrain appartenait au charron du village qui ne voulut pas vendre son bien, "
à moins d'y être contraint et forcé". Le Conseil autorisa le Maire à agir selon la loi du 3 mai 1841 ayant pour effet de contraindre le vendeur et le 21 mai 1859, la commune acheta les 19 ares de terrain pour la somme de 800 Francs.
Sur les 7 484,35 Francs représentant le prix du terrain et de la construction, l'Etat prit à sa charge 2 604,77 Francs et le Conseil Municipal décida, à l'unanimité, d'augmenter les impôts de 9 % pendant quatorze ans.

 

La première institutrice

En octobre 1859, le curé-instituteur Charles Gaujard décéda à son tour.
Peu de temps avant, il avait fait venir deux religieuses pour l'aider dans sa tâche. L'une se consacrait à l'instruction des enfants et l'autre tenait le rôle d'infirmière. Le Conseil Municipal demanda à soeur Gabrièle d'assurer ce remplacement. Soeur Gabrièle n'eut qu'à produire sa lettre d'obédience à la Supérieure générale de son ordre qui prit valeur de brevet de capacité. Le Conseil Municipal demanda à soeur Gabrièle
d'instruire les enfants des deux sexes, d'apprendre aux filles les travaux d'aiguilles nécessaires à leur future vie de femme et d'offrir toutes les garanties de moralité. Le 21 octobre 1859, le Conseil Municipal, toujours à l'unanimité, et le préfet de Loir-et-Cher nommèrent alors soeur Gabrièle institutrice de l'école de Pruniers.

 

L'ouverture de l'école-mairie-maison

La commune souffrait d'un grave manque d'argent. Pour faire face à toutes ces dépenses, le Conseil augmenta les impôts et décida de fixer à 1,50 F par mois et par enfant la rétribution à payer pour les parents des écoliers.
C'est le 8 février 1862 que l'institutrice prit possession de sa nouvelle
école-mairie-maison. Le bâtiment était complètement vide. La commune eut recours à un emprunt de 10 000 francs et dut faire appel à la générosité du préfet pour réunir les livres, les fournitures et tout le mobilier "exigés par les règlements universitaires". Ce n'est qu'en 1870 qu'une loi rendit obligatoire le chauffage dans les salles de classe.

 

Les effectifs

A partir de 1871, l'école de Pruniers fut dirigée par soeur Marie Saint-Raymond. A cette date, les enfants étaient déjà trop nombreux par rapport à la grandeur de la salle de classe.
En 1873, il fut donc décidé d'agrandir la salle de classe et de faire l'acquisition de tables et de bancs supplémentaires.
Mais en dépit de ces améliorations, l'espace demeurait encore trop réduit au point que le Conseil Municipal envisagea de ne plus accepter, à compter du 1er janvier 1874, les douze élèves "hors commune" qui venaient à l'école de Pruniers. Nous savons qu'au début de l'année 1876 l'école de Pruniers accueillait plus de quatre vingts élèves des deux sexes.

 

La fin de la mixité

Dans de telles conditions, la vie de l'institutrice autant que celle des enfants eux-mêmes devenait impossible. Le Conseil Municipal annonça alors l'impérieuse nécessité d'adjoindre une deuxième institutrice évoquant qu'une "pareille agglomération d'élèves des deux sexes, dans une même salle, sous la direction d'une seule personne, compromet les résultats de l'enseignement" et "qu'au terme de la loi, une école mixte comptant plus de quarante élèves ne peut être confiée à une femme et que la commune de Pruniers ayant plus de 500 habitants est tenue d'avoir une école de garçons et une école de filles".

 

Une école laïque ou religieuse ?

Alors se posa la question de savoir si la direction de l'école devait être confiée à un instituteur laïque ou à une institution religieuse.
Le Conseil Municipal émit le voeu que "
ce soit un instituteur laïque qui soit nommé, qu'il soit célibataire et que son traitement soit de 700 à 800 Francs par an".
Dans un premier temps, la salle de classe fut donc divisée en deux âr une cloison et la direction de l'école, qui comprenait désormais deux classes, fut assurée par M. Candé, instituteur, tandis que les filles restaient sous l'autorité de soeur Marie Saint-Raymond.

 

La gratuité

En dépit de la loi qui instituait l'enseignement obligatoire, laïque et gratuit, l'école restait payante. Dans la commune, s'élevaient des réclamations sur ce sujet. La gratuité était accordée aux élèves indigents mais eulement pour deux années scolaires. Puis ils étaient renvoyés pour faire place à d'autres élèves indigents.
En 1877, 28 enfants indigents fréquentaient l'école de Pruniers : 16 garçons et 12 filles, presque tous enfants de journaliers.

Pour mettre fin à ces réclamations, le Maire invita donc ses conseillers à voter une imposition extraordinaire et demanda au Ministère de l'Instruction Publique un secours annuel. Cette proposition mettra beaucoup de temps pour aboutir jusqu'au jour du 15 février 1880, où le Maire donna lecture d'un arrêté préfectoral et d'une lettre du sous-préfet qui annonçaient que la commune de Pruniers jouirait, désormais, pour ses écoles, de la gratuité absolue de l'instruction publique avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 1880.

 

Coopérative scolaire

En 1882 (le 7 février) l'instituteur supplia le Maire de bien vouloir soumettre au Conseil le principe de la création d'une caisse des écoles. En exprimant le vif regret de ne pas pouvoir faire d'avantage, le Conseil accepta d'investir à cet effet la somme de 100 Francs qu'il inscrivit sur deux articles afin de bénéficier des subventions de l'Etat, ce qui ne pouvait être le cas sous l'appellation de "entretien de la bibliothèque scolaire" dont la gestion ne pouvait être que du ressort de la commune.

 

L'école des filles

En 1881, trouvant l'école décidément trop exiguë pour y loger tous les élèves, l'inspecteur primaire avait encouragé la commune à en faire construire une deuxième. Ainsi y aurait-il une école pour les garçons (déjà construite face à l'église) et une école pour les filles à laquelle il serait possible d'adjoindre une classe enfantine. Le Conseil accepta d'acheter pour 1 400 Francs un terrain de 140 ares situé "sur la rive droite de la route allant de Pruniers à Muré appartenant à M. Gourdet.
Pour construire cet établissement dont le coût fut estimé à 26 250 Francs, le Conseil Municipal, qui ne pouvait verser que 10 000 Francs, dut contracter un nouvel emprunt et augmenter les impôts pendant 30 ans.

 

L'école de la Miltière

Dès le mois d'aoôt 1882, le préfet demanda à la commune de construire également une école primaire au hameau de la Jaudraie. L'idée ne retint pas l'intérêt des conseillers. Dans un premier temps, ils donnèrent leur accord pour cette construction à condition qu'ils n'aient à payer que le prix du terrain. Finalement, il fut décider de construire une école rurale non pas à la Jaudraie mais au hameau de la Miltière, car "cet emplacement qui longe la route de Romorantin à Gy est mieux situé au centre de la région et permet de desservir toutes les fermes et maisons isolées dans un rayon de deux kilomètres".
Toutefois, le Conseil Municipal maintint sa décision de ne payer que le terrain.
L'école de la Miltière fut ouverte le 17 janvier 1885.
Léonie Bisson, née en 1875, plus connue sous le nom de Rachel, fut l'une des premières élèves de cette école en 1885.
Maryse Perceval, son arrière petite-fille, fut l'une des dernières élèves quand l'école de la Miltière ferma ses portes en 1967, 82 ans plus tard.
L'école des Filles, située sur la route de Lassay fut inaugurée me 15 février 1885.
L'école située face à l'église devint alors l'école des Garçons.

 

Pruniers disposait alors de trois écoles publiques dont l'effectif, en 1888, se répartissait ainsi

Ecole des Garçons 38 élèves
Ecole des Filles 34 élèves
Classe Maternelle 40 élèves
La Miltière 35 élèves

 

Ecole laïque et école privée

En 1887, sous la pression du préfet, le Conseil dut prendre position sur la question d'un enseignement dispensé par des instituteurs laïques ou par des religieuses qui assuraient, par ailleurs, les fonctions d'infirmières au service des indigents.
Le Conseil répondit qu'il
se placerait derrière l'avis préfectoral.
En réponse à cette décision, une école congréganiste fut créee par les soeurs enseignantes et dès 1889, la municipalité prit des mesures visant à réserver ses subventions aux écoles laïques, au détriment des écoles privées.
De la même façon, le Maire fut invité par son Conseil à ne faire bénéficier des fonds du
bureau de bienfaisance que les familles dont les enfants étaient inscrits à l'école publique.

 

L'apprentissage militaire

En mai 1907, M. André Gourdet, Maire, reçut une lettre du ministère des armées annonçant que les communes étaient conviées à aider leurs instructeurs à organiser pour les garçons, des "exercices de tir introduits dans les programmes des écoles élémentaires".
Dans les années 1950, on retrouva dans le grenier de l'école des garçons un lot de fusils en bois qui avaient servi à cette instruction.

 

Une deuxième classe de Garçons

Au début su siècle, Pruniers comptait 1054 habitants. Il fallut envisager la constrution d'une seconde classe dans l'école des garçons. Pour faire face à cette dépense, à la veille de la Grande Guerre, Pruniers contracta un nouvel emprunt de 5 335 Francs sur trente ans et décida une nouvelle augmentation des impôts de 5,75 %. Un second instituteur fut nommé. Il était marié. Le couple occupa un logement de fonction dans l'école des filles.

 

Pendant 39-45

M. Simon, instituteur titulaire, directeur de l'école des Garçons, était prisonnier de guerre. Un remplaçant fut donc nommé. Ce fut M. Robin, âgé de 24 ans, qui venait d'épouser à Bourré Mlle Giet, originaire de Marmagne. Avec M. Robin exerçait également M. Derouet qui était le fils du percepteur de Romorantin. Celui-ci fut rapidement remplacé par Mlle Jacqueline Auger, également native de Pruniers. Mlle Auger était chargée des petites classes et M. Robin des Cours Moyens et de la classe préparatoire à l'examen du Certificat d'Etudes Primaires.
Après les premiers bombardements d'avril 1944 sur le Camp d'Aviation de Pruniers, des soldats allemands furent logés chez l'habitant. L'occupant réquisitionna une chambre du logement de M. et Mme Robin.
En ce temps-là, les enfants des écoles ne disposaient pas encore de cantine. Chaque matin, ils apportaient leur déjeuner qu'ils allaient avaler entre 11 h 30 et 13 h 30, dans ce qu'on appellerait aujourd'hui des
familles d'accueil. Certains d'entre eux étaient accueillis chez le boulanger et chez le menuisier.
M. Robin enseignait le chant à tous les élèves et, pour chaque fin d'années, il organisait la fête des écoles pour laquelle, aidé de son épouse, il fabriquait des costumes et des décors.

 

Après 39-45

Avant la fin de la guerre le Conseil Municipal s'inquièta de trouver pour les enfants des écoles un terrain de sport.
Au tout début de 1946 fut créée la cantine scolaire, à l'école des Filles. Elle était installée sous le préau. La commune prit à sa charge l'achat du combustible, du mobilier, des ustensiles et la rémunération de la "femme de service".
En 1949, le renouvellement du mobilier scolaire de l'école des Garçons fut confié au menuisier du village et, à la demande de l'inspecteur primaire, fut posé, cette même année, à l'école de la Miltière, le premier lavabo !

 

L'arrivée de l'audiovisuel

En 1952, les écoles de Pruniers entrèrent dans le monde de l'audiovisuel. Elles furent dotées d'un appareil de projection d'images fixes, d'un phonographe et de disques scolaires.

 

Modernisation des locaux scolaires en 1979

Au cours des vacances scolaires de 1979, le chauffage a été installé dans toutes les classes. Les sols ont été refaits et une quatrième classe primaire a été construite dans l'ancienne cantine.

La cantine municipale a été installée dans les nouveaux locaux annexes de la salle des fêtes où un matériel neuf y a été installé.

Le programme de rénovation des autres classes existantes, concernant l'isolation et l'acoustique a été accepté par le Conseil Municipal et a été réalisé l'été suivant.

 

En 1981, le Conseil Municipal de l'époque avait aménagé trois classes et une salle de jeux. Les opérations ont été multiples car elles comportaient la démolition des anciens sanitaires et la construction de nouveaux plus fonctionnels, la réfection des enduits extérieurs et de la toiture, ainsi que la pose de grandes baies vitrées rendant bien agréable les lieux d'études. Le coût de ces importants travaux s'est élevé à 450 000 F.


Le Conseil de 1981 visite les travaux

La construction du nouveau restaurant scolaire et des nouveaux locaux de l'école primaire eurent lieu en 1997 pour un investissement d'environ 5 millions de francs. L'ensemble des opérations a été confié à M. Cailleaudeau, architecte qui avait déjà dirigé l'opération de rénovation du Centre bourg. Heureusement pour les contribuables prunellois, la dépense communale avait été atténuée par deux subventions publiques : 930.000 francs du Conseil Général et 400 000 francs de l'Etat dans le cadre de la dotation globale d'équipement pour la cantine scolaire.
La première pierre a été posée en 1997.par Jean-Marie Bisson, Maire de Pruniers,M. Goemaere, Président des Aides de l'Etat et du Conseil Général, Patrice Martin Lalande, député, Monsieur Gersy, Conseiller Régional et Monsieur Thibault, Commandant de la base aérienne.
Cette nouvelle cantine a proposé à son ouverture une formule de libre service pour une production de 150 repas par jour. L'ancien restaurant scolaire, construit en 1978 à côté de la salle des fêtes, était prévu pour 90 rationnaires.

 

Projet de construction de l'école maternelle en 1980

L'accroissement du nombre d'enfants que la commune a dû accueillir en maternelle et dans les classes primaires a été un évènement qui a réjouit la commune, sans lui faire oublier ses devoirs.
En 1977 80 enfants étaient scolarisés à Pruniers-en-Sologne et 100 autres étaient scolarisés à Romorantin. En 1980 120 étaient à Pruniers et 80 à Romorantin.
Cette situation ne pouvait durer éternellement sans porter préjudice aux deux communes. Le
Conseil Municipal a donc décidé qu'un ensemble de trois classes maternelles serait construit et qu'une cinquième classe primaire serait installée dans l'ancienne classe maternelle.
Il s'agissait d'un projet important. A une époque où beaucoup de communes luttaient pour conserver une classe, la commune s'est réjouie de connaître ce problème pour faire en sorte que cette construction confirme la revitalisation du centre bourg. Cette construction à permis par la suite de réaliser des rentrées scolaires (comme en 1982/1983) avec plus de 200 enfants scolarisés à Pruniers.
L'école maternelle a été réalisée sur le terrain du champ de foire, près de l'école primaire de la rue Victor Hugo.
Les plans et coûts définitifs ont été arrêtés après l'obtention de la subvention du Conseil Général. Une première estimation aait permis de situer un coût de 1 800 000 Francs.

C'est en 1982 que Monsieur Michel Crépeau, ministre de l'Environnement, inaugura la nouvelle école maternelle de Pruniers-en-Sologne. De nombreuses personnalités ont assisté à cette manifestation, notamment Madame Chassagne, commissaire de la République et des représentants de la République, de l'Education Nationale, tous reçu par Monsieur Bourgait, Maire de l'époque. La population de Pruniers était aussi présente avec ses plus dignes représentants : la Confrérie des gouteux d'Boudin, la musique de L'Espérance et des Prunelloises en costume traditionnel. Etaient aussi présents Monsieur Loustau, Président du Conseil Général, Madame Reimeringer, commissaire adjoint de la République, Monsieur Mortelette, Député, Monsieur Thyraud, Sénateur-Maire de Romorantin, Monsieur Beaupetit, Sénateur-Maire de Montoire, Monsieur Gigaud, Conseiller Général du Canton...
La place à reçu le nom de Place Pierre Mendès-France. Dans le grand hall de l'école a été instalé le mobile de Michel Rafestin. Magnifique sculpture de plus de 9 m et de 250 kg. Elle évoluera lentement au-dessus de la tête des enfants faisant miroiter ses ors et ses lumières colorées à travers des plaques rouges et bleues de plastique translucide. Malgré ses mesures importantes elle est d'une surprenante légèreté et laisse apprécier entièrement la beauté de la voute en bois et de la charpente de l'école.
L'école maternelle était une première dans le genre, tant par l'architecture audacieuse qui reste adaptée à l'environnement que par la conception du chauffage dû à un artisan local, Monsieur Garcia. 105 m² de capteurs solaires sur les pentes du toit assurent le chauffage des 5000 litres d'eau stockés en cuve. En cas de grand froid, deux pompes à chaleur de puissance croissante prennent le relais. Des sondes intérieures et extérieures analysent les informations et mettent les pompes en marche. Ces dernières puisent les calories d'une nappe phréatique située à - 60 m et les donnent à travers un échangeur à l'eau des circuits noyés dans les 500 m² de la dalle de béton avec une température de 24° maximum au sol. L'école comportait 3 classes spatieuses éclairées par de lumineuses verrières, autour d'une pièce centrale ornée de l'extraordinaire mobile.
A l'occasion de cette inauguration a été planté un jeune cèdre devant l'école maternelle.
Le Ministre de l'Enseignement, avant de dévoiler les plaques de la Place Pieere Mendès-France, se déclarait pleinement partisan de la promotion de l'énergie solaire et d'expériences architecturales novatrices dans le domaine des économies d'énergie. En ce qui concerne la protection de l'environnement, il évoquait en particulier le problème causé par la multiplication des lignes à haute tension qui ne peuvent être enterrées en craignant à terme qu'elles ne couvrent le pays à la manière d'une vaste toile d'araignée.
Dans son allocution finale, il souligna le caractère original et exemplaire de ce bâtiment scolaire, le Maire de La Rochelle s'avouant "presque jaloux de ce qu'il venait de voir à Pruniers". Après avoir évoqué les efforts consentis depuis la guerre pour le développement de l'enseignement pré-élémentaire, il commenta la "véritable révolution" que commence aujourd'hui à opérer l'introduction de l'informatique dans l'enseignement. La mutation qui commence concerne aussi l'architecture scolaire, dont le cabinet de Monsieur Pierre Fauvel donne ici un exemple prometteur.
Monsieur Bourgait, Maire de Pruniers, déclarait pour sa part que la proximité de Romorantin avait favorisé à Pruniers l'accroissement rapide d'une population jeune. La population a presque doublé au cours de ces quinze dernières années, rendant indispensable la création d'une école maternelle. Construite grace à l'appui du Conseil Général pour un coût de 2 300 000 F équipement de chauffage compris qui doit permettre une économie annuelle de chauffage

 

L'arrivée de l'informatique

La salle informatique inaugurée le 9 novembre 1999 par Jean-Marie Bisson, Conseiller général et Maire de Pruniers en Sologne, en présence de plusieurs conseillers, des professeurs des écoles et de représentants de l'Education Nationale, se veut d'abord être un outil pédagogique au service des enfants scolarisés de la commune. Répondant concrètement aux discours sur "l'égalité des chances", cette salle ouverte à tous, comble les différences entre les familles détentrices d'un ordinateur et celles pour qui cet investissement est impossible.
Dans son allocution, Monsieur le Maire a tenu à rappeler combien lui tenait à coeur le développement des nouvelles technologies, tâche à laquelle il oeuvre également en tant que président de l'A.D.E.L.E.C. Ce dernier a souligné que la commune a pris dans ce domaine, les devants sur des communes plus importantes, puis a conclu en rappelant que la salle était ouverte à tous les Prunellois sans distinction d'âge.
Par la suite, Christiane Marino, adjointe chargée des affaires scolaires a détaillé le coût d'un tel investissement : 130 000 Francs auxquels il faut ajouter 5000 Francs alloués par l'Education Nationale.
Madame Marino a ensuite présenté à l'assistance Fabien Tellier, recruté dans le cadre des "Emplois Jeunes" pour gérer la salle informatique. Ce dernier assure 14 heures de cours auprès des enfants des écoles qu'il accueille par groupes. Ces cours d'initiation leur permet de maîtriser Internet et de manier divers logiciels tels Word 2000 et Excel 2000. Par ailleurs, Fabien Tellier accueille aussi les adultes désireux de découvrir Internet ou plus simplement, d'apprendre à ce servir d'un ordinateur.


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