Le Mot du Maire de décembre 1987

 

2000 : ce n'est pas une échéance économique ou électorale, mais le nombre de Prunellois qui furent recensés à ce jour (plus exactement : 2018 ).

Si les constructions sur la commune s'érigèrent dans les quartiers de la Démanchère et des Chevinières et plus modestement dans quelques hameaux, nous avons fait plus particulièrement un effort pour le bourg avec son lotissement communal où plus de la moitié des constructions sont sorties de terre, avec le Centre-Bourg, pour lequel le premier coup de pioche est imminent...

Afin de rendre attrayant notre village, nous sommes en train de le doter d'un étang communal, mais les travaux sont ralentis à cause des pluies.

Un programme de réfection de bâtiments communaux fut arrêté. Il commença par les travaux de restauration de l'église pour continuer par des travaux de façade de l'école Jean Zay.

Mais je n'assumerai pas ma tâche si je ne vous disais pas que l'entretien de la voirie coûte cher. Malgré tout, nous nous soucions de son état. Des bordures de trottoirs et des revêtements de chaussées furent réalisées rue du Lieutenant-Colonel Mailfert et rue des Jardins, de l'enrobage ou gravillonage fut également épandu sur différentes routes.

Sans vouloir tout énumérer, je citerai également les travaux d'assainissements effectués dans le bourg qui achève des programmes réalisés antérieurement.

A ces réalisations bien perceptibles, bien concrètes, votre Conseil Municipal et moi-même avons ajouté avec nos faibles moyens mais avec toute notre volonté, la lutte contre le chômage.

Ce chômage est un fléau pour notre génération. Il existe à Pruniers en Sologne, mais aussi dans les autres communes, tout autour de nous, et c'est pourquoi nous devons l'affronter avec les organismes responsables telles la Chambre de Commerce et d'Industrie et avec les autres communes dans le cadre de notre "bassin d'emploi".

Grâce à ce travail mené en commun, la Société de Réalisations Electroniques du Centre (S.O.R.E.C.) est venue s'implanter sur notre zone d'activité du Patureau de la Grange.

Spécialisée dans la construction d'ensembles et sous-ensembles électroniques de haute technicité, ces entreprises embaucha 5 prunellois parmi les 22 emplois crées.

Dans le cadre de la lutte contre le chômage, l'Etat, le Conseil Général, ont chacun pris un certain nombre de mesures ; c'est ainsi que les communes ont la possibilité d'embaucher :
- des jeunes de moins de 25 ans pour les travaux d'utilité collective (T.U.C) - contrat de 3 mois renouvelable - emploi à mi-temps rémunéré par l'Etat. Nous avons signé 4 contrats ;
- des personnes de plus de 25 ans sans emploi percevant l'allocation de solidarité dans le cadre du plan d'insertion locale (P.I.L) - emploi à mi-temps ;
- des personnes sans emploi, sans aucun revenu, aucune allocation, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la précarité - emploi à mi-temps - rémunéré par le Conseil Général. Nous avons signé une convention.

Avec un groupe de bénévoles, nous étudions la possibilité de créer une association intermédiaire qui aura pour but de mettre en rapport des demandeurs d'emploi avec d'éventuels employeurs pour la réalisation de petits boulots, de quelques heures de travail par ci, par là.

En cette période de fin d'année, à l'approche des fêtes, nous sommes quotidiennement témoin de la générosité de chacun de nous. Soit par les médias avec l'opération "Téléthon" en faveur de la lutte contre la myopathie qui a obtenu un succès inespéré. Plus près de nous, voici quelques jours, une bûche de Noël serpentait une rue de Blois, record de longueur battu : le produit résultant de la vente des parts était versé au profit de la recherche médicale et à l'association "pour un rayon de soleil".

A ces actions de grande envergure, s'ajoute aussi le geste anonyme, mais combien noble, de celui qui donne et qui, spontanémént, vient en aide à son prochain.

En cette période de fin d'année, sachons être à l'écoute des moins favorisés pour leur apporter un peu de joie.

A tous les Prunelloises et Prunellois, j'adresse mes meilleurs voeux.

Jean-Marie Bisson

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