Le Mot du Maire de juillet 1984
Voici un ans la Cour des Comptes avait élaboré le Budget de la Commune que nous avions refusé de voter. Elle nous demandait de suivre scrupuleusement ses propositions, ce que nous nous sommes efforcés de faire et c'est ainsi qu'en mai 1983 les dépenses à prévoir au titre d'engagements souscrits par la commune s'élevaient à environ 3 500 000 Francs.
Cette année le Budget 84 fut voté
par le Conseil Municipal et soumis à la Cour des Comptes qui, dans
son rapport du 8 juin 1984 constate :
..."que la Commune de Pruniers en Sologne a pris en 1983 les
mesures nécessaires pour résorber le déficit du Compte
Administratif 1982 et que l'exécution du Budget 1984, telle
qu'elle résulte du budget primitif, ne devrait pas aboutir à un
déficit."
Au budget 84, en section investissement nous trouvons d'une part, des travaux correspondant à des engagements pris avant 1984 (lotissement de la Ravouillère, lotissement du grand village ) et d'autre part des travaux nouveaux : au Bourg, entretien de la rue Jean-Jaurès, à la Démanchère, aménagement de la rue Maryse Bastié, gravillonnage d'une partie de la rue Guynemer. Si modestes que puissent paraître ces travaux, le coût global s'élève à 442 000 Francs et ceci sans aucune subvention (les travaux de voirie n'étant plus subventionnés). Le financement est réalisé par un prêt de 180 000 Francs, le seul et unique que nous contractons cette année, et par autofinancement.
Actuellement nous projetons les investissements que nous réaliserons durant l'année 1985 et c'est ainsi que nous envisageons un programme d'assainissement sur la Démanchère et, également, une continuité dans le Bourg pour un coût global de 900 000 Francs dont nous pouvons espérer environ 20 % de subvention. Nous prévoyons aussi, avec les communes de Billy et Gy, un projet d'hydrolique agricole qui ne pourra être retenu qu'avec la certitude de l'obtention d'une subvention de 50 % du montant des travaux.
Notre souci est de maintenir l'essor de Pruniers tout en veillant à ce que les finances communales conservent maintenant un nécessaire équilibre.
Jean-Marie Bisson