Le Mot du Maire d'octobre 1992

 

MAASTRICHT ou pas MAASTRICHT

Avant le référendum du 20 septembre, chacun des tenors politiques, industriels... et même chacun de nous a pu, tout à loisirs, développer ses arguments pour se justifier ou pour convaincre de son choix.

Aujourd'hui c'est chose faite. Les Français, avec une forte participation de 70 %, prouvant ainsi l'intérêt qu'ils apportaient à cette élection, on rendu leur verdict :

51,05 % de oui -48,95 % de non.

Aujourd'hui, les politologues essaient de tirer les leçons de ce référendum. Et de toutes ces analyses on peut se rendre compte que :

  1. L'Electeur échappe au clivage politique en répondant à la question qui lui est posée.
    C'est pourquoi nous avons pu assister à des prises de positions différentes au sein de tous les grands groupes politiques.
  2. Le non fut majoritaire dans les départements ruraux et dans les villes en difficulté.
    53 départements métropolitains sur 96 ont voté majoritairement contre le traité de Maastricht.

Que faut-il penser du Loir-et-Cher où le non l'emporte avec 54,71 % !!!

Effectivement, je peux témoigner que les responsables départementaux et le Conseil Général, en particulier, participent activement à dynamiser le département et tout particulièrement en mettant l'accent sur la formation en aidant au développement de l'enseignement supérieur en Loir-et-Cher.

- Blois a accueilli une antenne de l'Université Rabelais de Tours.

- 1991 a vu la création de l'école Supérieure de Gestion "Sup.+G" dont les jeunes diplômés peuvent envisager la poursuite de leur cursus dans une grande école, comme Sup. de Co. à Reims ou à l'étranger.

- En prévision, pour 1994, l'Ecole d'Ingénieurs du Val de Loire E.I.V.L. en liaison avec l'Ecole Supérieure des Sciences et de la Technologie de l'Ingénieur de Nancy(E.S.S.T.I.N.).

Loir-et-Cher département rural : oui

mais qui s'équipe pour permettre à ses jeunes de l'armer pour demain.

Jean-Marie Bisson

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