Le Mot du Maire d'octobre 2001
Le 11 septembre, en
frappant les Etats Unis, le terrorisme a ébranlé le monde. Les
mots sont dérisoires pour décrire la réalité de ce qui s'est
produit. Et pourtant, ils sont le seul moyen à notre disposition
pour exprimer l'inexprimable.
Au delà de l'horreur absolue qui a été offerte en spectacle,
il convient d'abord de penser à la terreur qu'ont vécue les
7000 victimes de ces attentats et à la douleur inextinguible de
leurs familles.
L'équivalent de 5 Titanic ou de 3 Pearl Harbor s'est déroulé
en une heure. Des chiffres dont la froideur ne permet pas de
cerner l'ampleur du désastre mais qui aident à mesurer le
fanatisme de ses auteurs pour qui la vie ne représente rien. Ni
celle des autres. Ni la leur. La preuve qu'ils ne peuvent prétendre
appartenir au genre humain.
Il convient aussi de penser aux milliers de blessés. Dans leur
chair ou dans leur âme. Beaucoup d'entre eux, même s'ils n'y
ont pas perdu la vie y ont laissé leurs espérances, leur
avenir, leurs projets, tout ce qu'ils construisaient depuis le
jour de leur naissance.
Depuis le 11 septembre, notre vision du monde ne peut plus être
celle d'avant. Avec ce siècle vient de naître un monstre : le
terrorisme mondial. Il faut l'exterminer. Oui, mais comment ?
L'Amérique vient d'être frappée et avec elle tous les pays
dont la valeur essentielle reste la liberté. C'est pour la préserver
que ces pays doivent s'unir et trouver le moyen le plus efficace
dans ce combat contre le fanatisme qui engendre le terrorisme,
que ne peut justifier aucune philosophie.
Le 11 septembre, le terrorisme a ébranlé le monde. Espérons que les moyens qui seront mis en oeuvre pour anéantir ce mal suprême ne le fera pas vaciller davantage.
Jean-Marie Bisson